Doumbia Seydou |
Comme beaucoup de gamins de son âge, Seydou Doumbia aurait
pu être un personnage anonyme. Un de ces nombreux enfants issus des quartiers
pauvres d’Abidjan se faufilant encore entre les bagnoles, le temps que dure le
feu rouge pour vendre des babioles. Mais le destin en a voulu autrement. Lui
qui à mis la première league de Russie à ses pieds cette saison est pourtant passé par toutes les
étapes. « L’école de la vie » comme lui-même le raconte à France
football.
Doumbia Seydou : biographie
Un parcours aussi atypique que tortueux qui n’a fait que
décupler les forces de l’attaquant ivoirien. Natif de Yamoussoukro, Doumbia
seydou connaît une enfance difficile. Orphelin de père et né d’une mère très
jeune, il est confié à ses grands parents. Très tôt il est confronté aux dures
réalités de la vie. Dans la rue, son jardin quotidien, il se débat comme il
peut pour vendre quelques articles de fortune, question de ramener un peu de
sou à la maison. De quoi survivre. « Nous ne mangions qu’un repas par
jour » confesse-t-il. Un quotidien qui va prendre une autre tournure le
jour où il croise la route d’Olivier Koutoua, son actuel manager. « nous
l’avons recueilli chez nous », se souvient le président de l’Athlétic
d’Adjamé. Une nouvelle vie pour le gamin.
Dans le centre de formation qu’il
intègre, Seydou est loin d’être le plus talentueux. Mais ce qui séduit le plus,
c’est son acharnement au travail. « Ce n’était pas le plus doué, ni le
plus fort. Seulement, il ne lâchait jamais rien. Le travail ne lui faisait pas
peur », se rappelle son ancien formateur Ahmed Ouattara dans les colonnes
du magazine français France Football. A 17 ans il est bien récompensé de ses
efforts puisqu’il finit meilleur buteur du championnat ivoirien avec le club du
Denguélé d’Odiéné. Puis vint le jour où il fut coopté pour effectuer un voyage
avec les équipes jeunes de la sélection. Doumbia Seydou est littéralement
kidnappé par un agent véreux qui l’emmène au Japon. Son essai est concluant
dans le club de Vissel Kobe. Mais Seydou Doumbia affiche son caractère et
refuse d’apposer sa signature au bas du contrat. En dépit du chantage qui lui
est fait, le garçon d’Adjamé ne cède pas. Son agent Olivier Koutoua organise
son retour au pays avant de se rendre en personne au japon pour formaliser le
contrat de son poulain assorti d’un salaire de 5 million par an.
Un palmarès éloquent
Si Doumbia Seydou est
travailleur, les portes ne s’ouvrent pas aussi facilement pour lui au japon. Il
connaît des débuts difficiles avant de végéter en seconde division. Loin de son
pays et de sa famille, il ne cède pas au découragement. Jusqu’ à ce que le
destin dresse sur son chemin la route des éléphants. Il est retenu pour
compléter un effectif des Elephants décimé par les forfaits en cascade lors de
de la Kirin Cup au japon. Un premier acte qui reste dans les souvenirs du
joueur. Doumbia seydou n’a qu’une seule envie, c’est celle de revenir porter le
maillot de son pays. Son transfert en Suisse chez les Young Boys de Berne lui
sera bénéfique. Car dans le club Suisse, il claque les buts à la pelle. Sa
première saison, il inscrit 20 buts, puis 30 lors de l’exercice suivant.
Toute la Suisse, et désormais l’Europe s’intéresse au buteur
ivoirien. Lille, Saint Etienne, Rennes pointent le nez mais c’est le CSKA
Moscou qui met la main à la poche et sort 6 milliards de francs CFA pour
l’ancien vendeur de mouchoirs. Le rêve du gosse d’Adjamé ne fait que commencer.
Après deux saisons dans le froid glacial de la Russie, il devient meilleur
buteur avec 24 réalisations. Tsar ou Star en Russie, Doumbia Seydou à été
désigné meilleur joueur de Russie. Courtisé par toutes les écuries, l’international
ivoirien n’a qu’un seul rêve. Celui de porter le maillot bleu de Chelsea. Comme
son idole. Un certain Didier drogba.
Autrement dit le REVE IVOIRIEN,quoi.Le petit Doumbia Seydou devenu grand qui met aujourd'ui la planète entière à genoux.L'enfant issu des quartiers populaires d'Abidjan a pris sa revanche sur la vie.BELLE SUCCES STORY que celui de ce footballeur ivoirien rentré définitivement dans la COUR des GRANDS,chapeau l'artiste!P.S.que des nouveautés originaux dans la présentation de ton blog,très coloré et ludique.
RépondreSupprimerMerci la-bàs. On dit que tout vient à point à qui sait attendre. Comme Doumbia Seydou, on espère simplement que nos piètres qualités de webdesigner (ôkpô!)nous permettront un jour aussi de connaitre une succès story: vivre de ce blog mille fois peaufiné mais hélas très peu visité.
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