3 févr. 2014

Incapable de séduire la moindre fille depuis 7 ans, il traduit Close-Up en justice

         
Anthony Olatunfe, l'homme qui poursuit Unilever et son dentifrice Close-Up en justice.
C’est une affaire fort embarrassante pour Unilever, la société détentrice de la marque Close-Up.  Elle vient en effet d’être assignée en justice par Anthony Olatunfe, un nigérian de 26 ans. Le jeune homme a porté plainte contre la célèbre marque de dentifrice pour publicité mensongère et souffrances morales. Raison invoquée par le plaignant: depuis plus de sept (7) ans qu’il utilise Close-Up, il n’arrive pas à séduire la moindre fille, contrairement au spot publicitaire de ce produit qui suggère que Close-up permet à l’homme d’attirer instantanément les femmes en laissant sentir son haleine.
          Anthony Olatunfe, le pétitionnaire à également rendu au tribunal tous les tubes de Close-Up qu’il conservait chez lui et dont certains sont vides, à moitié utilisés ou même non encore utilisés . Il a été emmené à prendre cette décision après avoir été giflé par sa patronne alors qu’il tentait d’embrasser cette dernière après s’être brossé avec le dentifrice incriminé. « où est passé l’effet Close-Up ? », s’interroge Anthony. « il y a plus de 7 ans que j’attend que Close-Up fasse son effet. Depuis le collège jusqu’à ce jour, aucune fille n’a jamais accepté de prendre la moindre tasse de thé avec moi, quand bien même je m’arrange pour leur faire sentir mon haleine comme dans la pub à la télé. »
          Le plaignant assure qu’il utilise le dentifrice selon les instructions de l’entreprise. Selon donc ses arguments, si l’effet Close-Up ne s’est pas produit jusqu’à ce jour, c’est soit parce que Unilever fait de la pub mensongère, soit parce qu’elle vend de faux produits. « Je plaçait toujours mes dentifrices dans des endroits frais et secs, à l’abris de la lumière et de la chaleur. Je me brossais matin et soir, j’ai fait tout ce qu’ils demandaient. J’ai même frappé mon neveu de 5 ans qui s’approchait de mes dentifrices, puisqu’ils demandaient de les garder hors de portée des enfants. Et tout ce que je récolte, c’est une gifle de ma patronne ».
          Unilever à officiellement refusé tout commentaire, arguant que l’affaire suit son cours devant les tribunaux. Mais selon nos sources, l’entreprise s’inquiète des possibles retombées de cette affaire. Unilever pourrait faire prévaloir que Anthony est désespérément moche et peu intelligent, et que par conséquent il ne possède pas le minimum requis pour déclencher l’effet Close-Up. Mais les experts en droit affirment que de tels arguments pourraient difficilement prospérer devant un tribunal. Selon l’avocat et activiste des droits de l’homme nigérian Festus Keyamo, «ce serait même très risqué comme stratégie de défense puisqu’il n’existe à ce jour aucune donnée pour soutenir l’argumentaire selon lequel les hommes moches et peu intelligents n’attirent pas les femmes. Au contraire, il est de notoriété publique que les femmes les plus séduisantes épousent ou sortent très souvent avec des mecs qui n’ont aucun attrait. Je suggérerait donc à Unilever d’opter plutôt pour un arrangement à l’amiable », conseille le juriste.

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