La sinusite se guérit en Cote d'ivoire.

           Il n’est pas médecin ; Même pas pharmacien. Mais depuis une dizaine d’années, il redonne le sourire à de nombreux malades. Et tout ceci, sans tambour, ni trompète. Lui c’est le Docteur Bini Kouakou. Il est enseignant chercheur au Département de sociologie de l’Université de Bouaké. Disciple de feu le Professeur Georges Niangoran Bouah, c’est aux côtés du Père de la drummologie que le Docteur Bini fera toutes ses armes. On dit même dans le milieu des sociologues qu’il est le plus fidèle disciple du Professeur Bouah. Le Docteur Bini est donc un sociologue accompli. Il aurait donc pu se contenter d’enseigner les théories d’Emile Durkheim dans des amphithéâtres. Il aurait même pu se lancer en politique comme bon nombre de ses condisciples. Cela lui aurait certainement rapporté un poste doré dans un cabinet ministériel. Mais prenant le contre-pied de toutes  les prévisions, c’est au service de la médecine qu’il choisit de mettre ses compétences. Et de la plus belle des manières. C’est que le mal auquel notre scientifique a choisi de s’attaquer n’est pas ordinaire.

            Qu'est -ce que la sinusite?

            La sinusite est en effet un problème de santé publique qui touche près de 20% de la population mondiale. Elle se manifeste par l’inflammation des sinus, les cavités des os du visage, ce qui provoque des maux de tête chroniques. Elle peut être causée par un rhume mal soigné, une allergie aux animaux domestiques aux parfums ou à la poussière. La médecine classique affirme qu’on ne peut pas en guérir. Et c’est contre ce mal que, pendant sept ans, le Docteur Bini a mené des recherches qui lui ont permis de mettre au point le GP20 en 2004. C’est un remède fait a partir d’une plante naturelle qui a 20 vertus, d’où son nom. « Cette plante est très connue en Afrique où elle permet de soigner plusieurs maladies. Mais nous avons privilégié la sinusite car cette plante contient des propriétés qui permettent de ramollir la glaire contenue dans les cavités sinusiennes et facilite le drainage de cette dernière hors de ces cavités. La médecine conventionnelle n’arrive pas a atteindre ce résultat parce que quand la glaire est lourde et que le médecin introduit dans les cavités un petit tuyau pour la ponctionner, le pu compact ne peut pas couler et l’opération échoue, sans compter la douleur » explique notre chercheur.

            La clinique CNS-sinusite.

             Pour administrer cette thérapeutique par les plantes, le Docteur Bini a crée la Clinique Médicale Spécialisée Sinusite (CNS-sinusite). Elle est située à la Riviéra. Elle offre les conditions optimales de sécurité, d’efficacité et de qualité nécessaires à la prise en charge des malades de la sinusite. La clinique emploie en effet un medecin chef et des medecins,  tous issus de la medecine moderne. Donc le traitement se fait de facon très rationnelle : chaque malade doit d’abord présenter un scanner qui permet de poser le diagnostic de la sinusite. Une fois la maladie confirmée, on traite le patient en lui administrant des gouttes de GP20 dans les narines. Au bout de cinq minutes la glaire commence à s’écouler. On met donc le malade dans une chaise conçue pour faciliter cet écoulement qui peut durer 4 heures. On obtient une guérison définitive lorsque le traitement est bien suivi.

           Un brevet d'invention pour le GP20.

           Le sérieux de ses recherches et l’efficacité de sa découverte ont permis au Docteur Bini d’obtenir pour le GP20 un brevet d’invention délivré par l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle le 31 Mars 2009. Mieux, le cabinet CNS-sinusite a obtenu la distinction de meilleur centre de naturo-thérapie de l’Afrique de l’ouest décerné par l’Organisation Ouest Africaine de la Santé ! Il a été également retenu comme centre de référence et d’excellence pour la formation des praticiens de la médecine traditionnelle et ceux de la médecine moderne.

            Cet exemple de coopération réussie entre médecine traditionnelle et moderne est à encourager à plus d’un titre :il vient redorer l’image de la médecine traditionnelle, une activité que le charlatanisme et la publicité mensongère avaient fortement dépréciés. Souhaitons qu’à partir du Docteur Bini, les habitudes changent dans ce milieu. Il vient également nous prouver que les chercheurs qui trouvent, il en existe sous nos cieux, pour peu que ces derniers se départissent de leurs complexes et se contentent de faire ce qu’ils savent faire le mieux : la recherche.

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