J'ai rêvé que la cage des éléphants est restée inviolée pendant la CAN 2013. |
On dit que lorsqu’on rêve seul, ce n’est qu’un rêve. Mais lorsqu’on
rêve à plusieurs, c’est déjà une réalité. 22 ans ont passé et les éléphants n’ont
pas encore remporté d’autre CAN. 22 ans ont passé et la Côte d’Ivoire vit toujours dans l’attente d’une autre Coupe d’Afrique.
C’est pourquoi je t’invite en ce jour à partager mon rêve pour l’équipe nationale
ivoirienne à l’occasion de cette can 2013.
J’ai fait aujourd’hui un rêve. J’ai rêvé que les éléphants
jouaient avec le cœur, qu’ils défendaient les couleurs nationales sans tricher,
sans feindre de jouer et sans préserver leurs corps pour des équipes plus
généreuses. J’ai vu des éléphants mettre le cœur à l’ouvrage, aller au charbon quand il le fallait.
J’ai rêvé que la cohésion au sein de l’équipe nationale de
Côte d’Ivoire transcendait les questions d’ethnie, de religion, de visites de mamans et de contrats publicitaires.
J’ai rêvé que les éléphants respectaient les dispositions
tactiques de leur entraîneur, sans défier son autorité et sans discuter ses
choix tactiques, surtout sans s’énerver à la suite d’un remplacement.
J’ai rêvé que l’argent circulait et qu’aucun problème de
prime ne venait entacher les performances des pachydermes.
J’ai rêvé que les ivoiriens de naissance et d’adoption, que
les fils des ivoiriens du nord, du sud, de l’est de l’ouest et du centre étaient
assis à la table de la fraternité, nourrissant des pensées sincères de réussite
et de victoire pour l’équipe nationale, sans arrière pensée politique et sans
calcul électoral.
J'ai rêvé que les biens d'aucun joueur n'étaient détruits en Cote d'Ivoire en raison de contre performances sur un terrain à plusieurs milliers de kilomètres du pays.
Tel est le rêve que j’ai fait en ce jour. Tel est le rêve
que je t’invite à partager, car avec un tel rêve, nous serons capables ensemble
de remporter cette CAN, mais mieux, nous serons capables de travailler ensemble,
de prier ensemble et de nous dresser ensemble contre n’importe quelle
adversité. Ne me réveille surtout pas.
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